En bas à droite le vase-sculpture à trois cols tubulaires signé
Valentine Schelgel (amie proche d'Agnès Varda). Il s’agit du grand frère d’un vase similaire (haut de 40,5 cm) titré « Les genoux fleuris » et datant de 1957 passé aux enchères publiques le 23 novembre 2023 à Drouot et adjugé 91.840 € frais inclus (record du monde pour une œuvre de l’artiste) sous le marteau d’Audap Associés.
La scène a été tournée en 1963, devant la bibliothèque de J.Semprun, peu après la sortie de son roman « Le grand voyage ».
En arrière plan, un vase de Mado Jolain.
Dix pièces de
Georges Jouve, dont une superbe série de cinq bouteilles, un luminaire de
Robert Deblander ou de
Yves Mohy, mais aussi une lampe de chevet signée
Serge Mouille et un tabouret de
Charlotte Perriand, apparaissent dans le petit appartement cosy du journaliste Fandor (Jean Marais) .
Fantomas est le nom d'un mystérieux personnage qui commet des vols et des crimes à Paris. Le commissaire Juve et les journalistes Fandor et Hélène enquêtent chacun à leur manière sur cette affaire. Aucun ne croit à l'existence d'un tel malfaiteur. Pourtant ils vont être confrontés à Fantômas, qui utilise des masques qui lui permettent d'usurper diverses identités dont celle de Juve et de Fandor.
Plat (vertical à gauche) de Jacques Pouchain (prêt de Pascal Marziano à une amie approchée par la production).
Vase de
Gilbert Portanier, entre les deux acteurs, en arrière plan.
Après « Les vacances de Monsieur Hulot », sorti en 1951, critique poétique de ses contemporains en vacances, le réalisateur Jacques TATI fait revivre le personnage principal de Monsieur Hulot, qu’il incarne également à l’écran, dans « Mon Oncle ».
Le film dénonce la transformation de la société française en mettant en scène la dualité des deux mondes opposés de l'après-guerre : la ville ancienne traditionnelle face au nouveau quartier d'habitations modernes, épurées, aseptisées, remplies de gadgets techniques donnant au lieu ce sentiment d'inconfort et de superflu.
L’auteur y critique les snobs, la modernité à outrance et filme avec nostalgie une région parisienne en pleine mutation...
L’étonnante villa moderniste des
Arpel fut montée dans les studios de la Victorine en collaboration avec le décorateur
Jacques Lagrange, qui dessina notamment les meubles.
Quant aux céramiques
(Pol Chambost,
Michel Lucotte,
Georges Jouve, ...), Lagrange les emprunta dans une petite galerie niçoise dont j’espère bientôt retrouver la propriétaire !
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