Rémi Bonhert
commence par étudier les arts graphiques et l'architecture.
En 1965-1966, après avoir effectué un stage à la Borne chez Yves Mohy, il étudie la céramique à l'Ecole des beaux-arts de Bourges et il rencontre sa future épouse
Hildegund Schlichenmaier, dans l'atelier du couple
Lerat ...
D'origine allemande, cette dernière est venue de Stuttgart faire un stage à la Borne, chez
Pierre Mestre, après un premier stage chez
Antoine de Vinck, en Belgique.
Tous deux sont formés et profondément marqués par Jean et Jacqueline Lerat, qui initient le jeune couple à la cuisson au bois.
En 1969, Rémi et Hildegund s'installent à Redan, dans le Cher, où ils construisent un four de type canadien (à foyer en V) et commencent une œuvre commune.
En 1985, le couple déménage pour l'Alsace et Turckheim, près de Colmar, construisant un nouveau four à bois.
En 1990, Hildegund, malade, interrompt sa production.
Leur travail est bien éloigné de la manière japonisante en vogue dans les années 70/80 (depuis
Del Pierre,
Hamade,
Leach en 1962 à
Ratilly), à la fois architecturé et organique, avec des éléments appartenant aux règnes végétal et animal et semblant s'être constitué au cours des millénaires, à la façon des fossiles.
Très prisé des collectionneurs sensibles à son coté brutaliste, il est exposé dans les principales galeries de l'époque, notamment galeries D.M. Sarver à Pais et Noëlla Gest à Saint Rémy de Provence (exposition "18 artistes et la terre", 1975).
Citons, les expositions en 1999 au Musée Bernard Palissy, Saint-Avit, Lacapelle-Biron.
Les œuvres sont acquises par les Musées nationaux (Sèvres, MAD).
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