Visiter le jardin de Charlotte est une promenade bucolique à la rencontre de ses hôtes animaliers. A l’ombre d’un cerisier, des oiseaux posés au sol parlent aux fleurs. Tout près de l’atelier, un vieux vélo croise une girafe au long cou. Plus loin, un flamand dressé sur un pied veille sur un dromadaire endormi.
En rapport direct avec la nature, l’univers de Charlotte est un théâtre à ciel ouvert, où la poésie danse au bras du bestiaire.
Comme par enchantement, l’Afrique s’invite au jardin aux couleurs de savane : des girafes croisent des antilopes, des zèbres, des tapirs … Reine géante, majestueuse de la brousse sauvage, la girafe est reprise en une sculpture architecturale de 3,6 mètres de haut et pesant une tonne. Dans le Jardin des Oules (Gard), la bête nommée
Victorine
trouve sa légèreté dans la verticalité
'Je voulais que le cou tire le poids vers le haut.'
Pour la danoise, cette nécessité de prendre de la hauteur est en relation aux paysages de son enfance, sans relief, au ciel à l’horizon infini.