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Yvan Koenig (1943-)


 Céramiste spécialiste du nériage.  

Né en 1943, à Arpajon (Essonne), après des études des Ponts et Chaussées à Paris de 1964 à 1967, Yvan Koenig travaille dans la capitale en tant qu’ingénieur. 

Le jeune homme souhaite faire de la recherche dans le domaine de la construction technique, mais son projet n’aboutit pas. Aussi, en 1971, il décide de reprendre l’entreprise familiale de céramique Gerbino, géré depuis 1957 par son beau-père, Edouard Alziary
Direction Vallauris, de 1971 à 1975, Yvan se forme à l’atelier au secret du procédé Gerbino des terres mélangées. En 1975, il dirige la fabrique Gerbino, son beau-père prenant sa retraite.
Dans la continuité de la tradition familiale en utilisant la technique des mosaïques de terre mise au point par Jean Gerbino en 1930, Yvan Koenig poursuit une production utilitaire et décorative (art de la table, vase …) en apportant des changements de couleurs et de motifs. 
En parallèle, il réalise des pièces uniques modernes, comme des vases à pans triangulaires ou carrés, des pyramides superposées, des boites hexagonales, des boitiers pour des livres, en prenant en compte les contraintes techniques du procédé mosaïque, qui n’acceptent pas toutes les formes.  
yvan koenig olivier gagnère
La production courante est exposée à l' exposition 'Céramique française contemporaine, sources et courants'  (1981-1982) au musée des Arts Décoratifs (Paris). 

Les pièces uniques sont présentées à la Biennale de la céramique de Vallauris (1976-78-80-86) (prix : diplôme d’honneur en 1976 et médaille d’argent en 1980), au Castel des  Arts de Vallauris (1989, exposition organisée par le groupe Quartz), à l’exposition Argila à Aubagne (1995, prix médaille d’argent) et à la galerie Demeter (Chambery 1995).
yvan koenig claude bouchard
Yvan Koenig a aussi produit des pièces conçues par les designers Olivier Gagnère et Claude Bouchard.

Fin décembre 2003, Yvan Koenig prend sa retraite et ferme l’atelier. L’année suivante (2005), sa fille Muriel Koenig, née en 1970, ouvre son atelier à Vallauris et poursuit la tradition familiale du nériage en renouvelant les formes et les décors.
Texte © Christine Lavenu (publié le 26/09/2024)
Conformément à l’article L122-5 du Code de propriété intellectuelle, la personne qui reproduit, copie ou publie le contenu protégé doit citer l’auteur et sa source.
Sources, pour voir et en savoir plus : 
Revue de la céramique et du verre numéro 13, 80, 83, 101, 102, 116, 142. 
Marie-Ange Lesmènes, Biot et les métiers d’art 1950-2000, association Arezzo, 2016
Anne Lajoix, L’âge d'or de Vallauris. Les Éditions de l'amateur, 1995
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