Ce style africano-mauresque, qui renvoie à l'exotisme colonial, plait au public. Des formes simples et géométriques ornent la production en série d'utilitaires (pots, bols, coupes, vases, cruches, amphores, autant de formes inspirées de l'antiquité gréco-romaine). Au total, 69 modèles de pièces sont référencés.
Le succès est au rendez-vous avec le prix d'honneur au concours Lépine de Paris en 1930 et du grand prix en 1931.
Ses premières pièces sont signées à l'aide d'un stylet, puis jusqu'en 1992 un cachet avec une signature incursive, puis un cachet en lettres d'imprimerie Mosaïque Gerbino.
Jean Gerbino décède en 1966, mais son secret de fabrication des mosaïques est transmis à ses descendants qui vont perpétuer la tradition du style Gerbino : avec son fils Jean Antonin
son fils jusqu'en 1944, son gendre Joseph Capra
de 1943 à 1953, son autre gendre Edouard Alziary
de 1957 à 1974, et enfin Yvan Koenig, gendre de E.Alziary qui prend la fabrique de 1975 à fin 2003. En 2005, Muriel Koenig
(la fille d'Yvan Koenig, née en 1970) ouvre son atelier à Vallauris et poursuit la tradition familiale du nériage en renouvelant les formes et les décors.
En 2007-2008, la ville de Vallauris rend hommage à l'œuvre de Jean Gerbino en présentant plus de 300 pièces.