En parlant de son travail, le conservateur du Musée Ariana, Roland Blaettler
explique :
«Les parois des pots ou des figures animalières, souples, semblent ne pas encore avoir séché et se mouvoir encore, suivant le mouvement des vagues, ou celui du spectateur, qui tourne autour de ces objets afin d'en apprécier toutes les facettes.
Cette sensation du mouvement, le rôle du décor émaillé rapprochent l'œuvre du céramiste genevois de la poterie populaire de diverses régions du monde, directe et dynamique, et de «l'univers foisonnant et virevoltant de l'ornement baroque.»