L’œuvre de Guy Bareff fait écho aux lieux provinciaux et méditerranéens où a vécu et vit l’artiste. On y ressent la relation étroite entre les quatre éléments naturels que sont l’eau, l’air, la terre et le feu, et la topologie de la nature environnante : se mêlent les rondeurs des collines de la Drôme provençale, les grottes du Val d’Enfer (Baux de Provence), la terre blanche-calcaire des Alpilles, la terre ocre brulée du massif de Roquebrune, la chaleur des calanques, les vents azuriens caressant les vagues ondulantes et même les spirales du squelette des coquillages, qui fascinent l'homme …
Ici, tout est vivant, rien n’est figé. Tout est en continuellement mouvement. Une énergie navigue entre les états qu'ils soient solide, liquide ou gazeux. Une puissance organique, minérale, aqueuse, aérienne ... se révèelent .....).
Refusant tout compromis de mélange de couleurs et d’émail, le sculpteur privilégie le monochrome (blanc, ocre et noir). Il choisit la terre chamottée, matériel brut qui contraste avec les courbes sensuelles et les formes rondes de ses pièces. La lumière qui s’invite dans le mobilier éclairant, semble danser par enchantement sur des notes de clairs et d’obscurs. Elle confère à l’habitat une intimité, une douce ambiance bercée de rêves secrets.