L’identité est à reconstruire.
Pour Marc, la reconstruction passe par l’abnégation de soi. Avec la trilogie des "Saint Sébastien"
en 2013, il positionne l’artiste tel un martyr, immaculé en blanc, sans bras, ou décapité, ou avec le visage zippé sous un capuchon. Les allumettes remplacent les flèches. Le corps est offert en pâture à ceux que le jugement asservit. Cette fausse soumission ne relève pas d'un comportement suicidaire, au contraire, elle incarne un acte de révolte.
'L'homme du Saint Sébastien' de Marc se dissimule sous une armure de vêtements. Mais l'habit n'a jamais fait le moine. Et un jour ou l'autre, il faudra tomber la veste et le masque pour mettre à nu l'âme.
La quête d'identité, d'une nouvelle peau, s'annonce dans les prémices de l"Auto-combustion"
spontanée du corps humain (2015), sorte de passage chrysalidique par le feu pour ‘renaitre de ses cendres’.
Avec l’exposition "En attendant la fin du Monde"
(2019), Marc met en scène un individu solitaire et phagocyté par la peur du monde en déconstruction. Qui suis-je ? Où vais-je ? Que fais-je ? Autant de questions relatives sur l’identité et le rôle humain dans un monde bercé de crises sanitaires, territoriales, climatiques, écologiques, et quoi d'autre? Juste un monde en crise.
"La Mère"
saurait-elle répondre aux questions existentielles ?