En arrivant à la Borne, avec la cuisson au bois, c’est tout naturellement que Jean-Pol se tourne vers le bol, selon l’esprit de la philosophie du thé. Il explore l’émail mythique japonais, le schino, caractérisé par une couverture épaisse, blanche et irrégulière laissant apparaitre des teintes allant du beige au rose.
Il explique : « À l'origine, le schino est un émail orangé, mais maintenant cela définit une technique assez rustique, un style imparfait avec des crevasses, des retraits, du relief… ». De l’alchimie du feu au bois et la terre nait cette beauté de l’imparfait, mélange de simplicité rustique et de modernité.
Les bols du céramiste témoignent de sa sensibilité d’artiste et de sa maitrise parfaite de oxydes métalliques.
Quelle soit architecturale ou simple bol, la céramique de Jean-Pol Urbain est émotionnelle.