Le sculpteur plasticien réinvente un monde de bestiaire rouge sang, qui résonne comme l’écho tragique des corridas. La bête, ‘Big Bull’ si puissant se bat avec ardeur. Cette quête se veut aussi hommage au peintre espagnol
Pablo Picasso qui a utilisé, tout au long de sa vie, le taureau comme le fil d’Ariane dans le labyrinthe créatif de son œuvre.
Marc Piano imagine aussi des panneaux muraux qui gardent dans la terre la trace d’une mémoire archaïque, telle des empruntes d’un monde oublié. Son œuvre exprime aussi ses inquiétudes face à la disparition des espèces animalières, comme ‘La Balade des Rhinocéros.’
Depuis 2005, le céramiste sculpteur Piano enseigne le modelage et la céramique à l’International Academy of Arts de Vallauris.
Ses œuvres sont présentées aussi bien en France qu'à l’étranger (Hongrie, Suisse, Allemagne, Italie, …) , dans les expositions personnelles (‘Sur les traces du Minotaure, 2013, Vallauris – ‘Marc Piano, le privilège de l’invention, 2010, Cannes, …) et collectives.
© Texte Christine Lavenu, publié 05/06/2020, maj 21/05/2024
Sources, pour voir et en savoir plus :
Sur les traces du Minotaure, Marc Piano, collection artstoarts.