Sa rencontre avec Jean Carriès
va marquer son expression artistique en tant que céramiste.
Sa production au symbolisme japonisant est composée de gourdes déformées, de pots, des bouteilles et des coupes. Ses pièces font aussi références à la nature : les vases et pichets s'ornent de végétaux ou d'animaux comme des serpents, reptiles, poissons ou des créatures imaginaires.
C'est seulement en 1907, à l'âge de 51 ans, qu'il expose publiquement ses pièces en grès au Salon de Nevers. Durant quatre années, il participe régulièrement aux expositions régionales, et en 1912 à la société lyonnaise des Beaux-Arts.
C'est à partir de cette date qu'il abandonne la céramique pour s'installer à Lyon et peindre. Mais la peinture ne lui permettant pas de subvenir à ses besoins, il trouve un emploi dans une imprimerie.
Son œuvre énigmatique en tant que céramiste de 1890 à 1912 est qualifiée par Marcel Poulet
de "feu follet de la céramique".
Texte © Christine Lavenu publié le 16.10.2019
Sources :
Les cahiers du grès de Puisaye numéro 2 de Marcel Poulet