La crise économique suite à la Guerre du Golfe du début des années 90 met fin à la vente de ses pièces. L’artisanat d’art se porte au plus mal.
Découragé, André Pelt est aussi désabusé par les règles de cotisation. Il se sépare de son atelier et prend sa retraite à l’âge de 60 ans. Mais, il en conclut que cela était ‘Trop tôt …’ !
La liberté a un prix. Mais quel prix ?
Celui d’une très faible pension de retraite, malgré tant de labeur dans le travail. Être artisan-indépendant en France, c’est une liberté qui se paye à la retraite !
André Pelt dénoncera le manque de reconnaissance de ce métier par les autorités gouvernementales mais surtout les aberrations et lourdeurs financières qui pèsent sur les céramistes en France, la politique des musées français de se limiter aux expositions du ‘Passé’ (poteries du néolithique aux céramiques du 19ème) et le manque de soutien de François Mathey
(alors conservateur en chef du musée de Arts Décoratifs de Paris) pour les potiers d’art contemporain.