Des anciennes carrières, il extrait l'argile rouge qu'il prépare lui-même Ses premières productions sont alimentaires et utilitaires (plat, pichet, bougeoir, …) avec des teintes variées de rouge et brun dues à la cuisson au bois.
Et ce style plait au public ce qui lui vaut une renommée locale avec quelques expositions. En juin 1955, Jean Paulet est admis à Madrid à la Casa Velasquez pour étudier la poterie de Salamanque, mais le début de la guerre d’Algérie abrège cette opportunité. En 1957, il rencontre avec l’ancien directeur de la
Manufacture Nationale de Sèvres,
Jean Maydoyon. En 1962, c’est pour lui l’occasion de découvrir à Sèvres le tournage sur porcelaine.
Jean Paulet aime la symbolique de la poterie grecque ancienne. Il remet à jour ce style en s’affranchissant de l’émail. Ses travaux coïncident avec la rencontre du jeune Loul Combres. La technique de la terre polie commence réciproquement. Et ensemble, ils travaillent temporairement pour la coopérative des artisans de Lozère. Lors d’un interview pour AIC, Loul Combres explique qu’il a été très influencé à l’époque de sa formation par le travail de Jean Paulet, par sa cuisson à basse température, qui à l'époque est méprisée par tous les adeptes du grès.
Jean Paulet décide d’utiliser une nouvelle terre, celle de la carrière d’Argeliers, un village voisin.
Ses pièces sont alors gravées et sculptées en relief de motifs floraux, de paysages et autres.
Au fil du temps, il s’adonne au modelage et à la sculpture jusqu’à la fin de sa vie en 2012.
Parallèlement à son travail de la terre, Jean Paulet a enseigné comme professeur au Collège Pézenas.
En 2016, le musée Argileum de Saint Jean de Fos
a organisé une rétrospective de l’artiste.
Sous le parrainage de Loul Combres, l’atelier Jean Paulet, créé en 2016, est devenu un véritable lieu de recherche où onze potiers se réunissent régulièrement.