Pour Frédéric, le mariage de la terre et des sels métalliques avec l’osier tressé s’impose naturellement, comme un pont conjuguant le passé et le futur. C’est un véritable dialogue entre la terre et la vannerie : la terre nourricière est tutrice de l’osier, autant que l’osier tressé devient à son tour le tuteur de la terre.
Après le tressage de la fibre végétale, l’argile crue est enduite par couches successives, puis sont posés les engobes d’oxydes. Vient alors le polissage. La structure est ensuite cuite au feu de bois. La durée de la cuisson varie de 8 à 30 heures, en fonction de la taille de la pièce.
Par le jeu d’ossatures, les pièces uniques, utilitaires et sculpturales font échos à la Nature et au Temps.
L'œuvre de Frédéric Mulatier est exposée en France (Lyon, Paris), au Japon, en Belgique ou encore en Angleterre.
Texte Christine Lavenu (c.07/08/2023)