Au fil du temps, Pierre Lèbe s’intéresse aussi à la décoration d'architecture avec des fontaines, des claustras, et des compositions abstraites comme le hall de la Faculté de Meylan, réalisé en 1973.
Lui qui avait cru que son travail papillonnait de la céramique à la tapisserie, la sculpture et la gouache, il pose un regard plus mature sur son œuvre : "En fait, je m'aperçois que tout ça répond au même besoin de liberté et de découverte qui m'a guidé toute ma vie".
A l'âge de 78 ans, souhaitant voir son travail reconnu et exposé dans un musée, l'artiste choisit celui de la ville d'Agen, qui avait exposé ses céramiques (grès et porcelaines) durant la période de 1963 à 1986. En 2008, il fait donation au musée de 79 œuvres (céramiques, tapisseries, pastels et sculptures).
Adjoint à la culture de la ville d'Agen, Michel Couderc
a insisté sur le caractère complet de l'artiste et souligne "l'importance et l'unité de l'ensemble".
Texte © Christine Lavenu (publié le 04/05/2019)
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