En 2003, un projet avec les beaux-arts de Kinshasa (Congo) l’amène à travailler avec le philosophe historien d’art
Célestin Badibanga
et le peintre
Pierre Bodo
sur une œuvre collective, faisant participer les étudiants, les mères potières et les enfants shégués.
En 2004, elle repart au Congo sur un nouveau projet autour de la statuaire funéraire avec les potières de Nsioni et Boula (région Mayumbe). Elle collabore à la construction d'un four à bois plus écologique avec les ingénieurs d'Utrecht. S’en suivent d’autres installations (en France, Suisse et Allemagne). Ses voyages sont riches de rencontres et d’échanges, elle y croisera Camille Virot, chez qui elle fera deux stages, le premier en raku rouge et noir, le second ‘en marge du raku, métal, verre, béton.’
Pendant une dizaine d'années, Anne-Marie consacre ses recherches au raku.
En 2017, son chemin l’a conduit à la Borne, où elle décide de se poser et d’installer un atelier adossé à la maison. Le grès et la cuisson au bois sont aujourd’hui au cœur de son travail.