Comme de nombreux futurs céramistes comme
Catherine Vanier,
Jacques Haeberlin
est élève de
Philippe Lambercy
à l’école des Arts Décoratifs de Genève en Suisse de 1974 à 1977.
Il installe son premier atelier en Suisse pour produire au début de à la céramique utilitaire en grès émaillé.
De 1986 à 2002, avec son épouse Françoise, le couple expose et vend ses pièces dans une arcade à Carouge (Genève). Ce lieu lui permet d’organiser des expositions pour d’autres céramistes, ce qui l’incite à arrêter l’utilitaire pour se consacrer aux travaux d’émaillage.
Maitrisant la gestuel du tournage, après une première cuisson (le biscuitage) à 1260° c, Jacques applique au pistolet, au trempage et au pinceau les émaux minéraux qu’il a préparé à base de cendre végétale, de feldspath, de chaux, de silice de talc et de kaolin. L’oxyde de cobalt, le fer ou le manganèse sont ajoutés au mélange minéral pour donner la couleur. La seconde cuisson de 12 à 15 heures, après un refroidissement de 20 heures, met en valeur la diversité des nuances colorées.
Au fil du temps, les formes boules toujours tournées main évoluent et se déstructurent légèrement, et les des émaux subliment la forme.