Attiré par le mouvement Pop Art des Etats-Unis, à 26 ans, le jeune homme traverse l’Atlantique pour New-York et reste cinq années sur le continent américain. Ses nouvelles rencontres avec les artistes émergeants Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg
et Shoji Hamada
lui apportent une large ouverture d’esprit artistique. Bruno touche à tout en passant par le textile, le théâtre, le cinéma et la sculpture. Ses peintures évoluent vers le mouvement de l’Art Optique.
En 1968, de retour à Milan en Italie, Bruno côtoie Lucio Fontana, Paul Scheggi, Augustin Bonalumi
ou encore Gianni Colombo.
Par suite du décès de son père en 1969, il reprend l’atelier familial. Sans rompre brutalement avec l’œuvre paternelle, ses expériences américaines lui ont amené la modernité pour relancer la petite entreprise, et ceci en épurant le design des céramiques. L’émail Vietri épais, craquelé et stylisé de Guido Gambone
laisse place à un nouveau style plus sobre.
Début des années 1970, Bruno Gambone sculpte en grès des animaux stylisés qui feront aussi sa renommée internationale.
Dès 1973, son bestiaire délaissé de couleurs vives adopte un blanc ponctué d’un léger graphisme coloré.
Dans les années 80, il s’essaie au verre et à la conception des bijoux.