Et pour y parvenir, Mélanie mélange les matières et les tonalités. Les clairs et les obscurs, les mates et les brillants, les lisses et les rugueux accentuent les contrastes de la terre brute figée et des émaux liquides.
Ici, tout s’oppose, tout se mêle, tout fusionne, comme par enchantement.
Qu’ils soient sur encre ou en terre, les hybrides si attirants et attractifs interpellent par leur bizarrerie.
Leurs voix inaudibles s’invitent dans le jardin intime du spectateur.
Souvenirs oubliés, bribes de fables chimériques, images transformées ou déformées du passé, émergent par magie de la mémoire :
« Le dormeur doit se réveiller ! »