Au fil des rues, il est possible de croiser quelques unes de ses œuvres, comme prés d'une fontaine (eau, source de vie) le village perché sur un mur en céramique.
Solidaire de sa voisine de Puy l'Evêque, située à une quarantaine de kilomètres de son village, Jacques participe à l'aventure design de la Manufacture de Porcelaine de Virebent en 1982.
Face aux difficultés de l'entreprise, pour relancer l'activité, son dirigeant Philippe Pare décide dès 1967 de créer une ligne de produits artistiques. Il invite les céramistes de renom comme
Yves Mohy,
Pierre Lèbe,
Claire Debril,
René Bertoux,
Roset,
Michel Gardelle,
Claude Cases,
Chorin, Charles de Bertry,
François Guéneau,
Jacques Laroussinie,
Bernard Prigent
avec
Solange Garotte et
Jean Paul van Lith, à collaborer à la conception d'un nouveau design. Le succès sera au rendez-vous, ce qui permettra à la manufacture de rayonner en France et à l’International avec les nouvelles collections.
Jacques Buchholtz a aussi été membre de l'Académie Internationale de la Céramique (Genève Suisse).
Après la mort de l'artiste, à la maison de la Céramique de Mulhouse en 1998, l’exposition ' Bataille navale' a présenté les pirogues du sculpteur, qui nous permettent de voyage vers d'autres lieux imaginaires.
"Un peu de rêve dans la tête. Un peu de terre dans les mains. Beaucoup de joie dans le cœur".
Une belle et simple phrase, humble et intime du céramiste, résonne en écho dans son œuvre.
Texte ©Christine Lavenu (publié le 27/05/2021)
Sources :
Variations Virebent, Alain Bardin Bénédicte Wattel, Editions Louvre Victoire 2014.
Cinquante ans de céramique française (1955-2005). Antoinette Faÿ-Hallé, 2005.
La revue de la céramique et du verre, n°21 - mars avril 1985