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André Auclair (1893-1976)
Peintre, sculpteur, cartonnier, céramiste et graveur français.
Né à Paris en 1893, André Auclair
suit l’enseignement des Arts Décoratifs, puis entre à l’école aux Beaux-Arts de Paris.
Réquisitionné dans le 3e régiment d’infanterie de Zouaves dont la devise est ‘J’y suis, j’y reste’, le jeune homme est fortement marqué par les ‘morts sacrifiés’ des batailles et les atrocités de la Première Guerre mondiale.
De retour à Paris en 1918, dans son atelier André peint d’anciens combattants angoissés à la manière du cubisme. Membre de la Société des Artistes indépendants, il expose régulièrement ses dessins et ses sanguines au Salon des Tuileries.
Membre de la Société des Artistes indépendants, il expose régulièrement ses dessins et ses sanguines au Salon des Tuileries. En parallèle de sa peinture, il est professeur au cours du soir de l’Ecole de Montparnasse, et enseigne à des jeunes comme Edouard Pignon
en 1927, Marcel Mouly
en 1935 ou encore Jacques Ibarra.
En 1934, il participé à l'Exposition de l'Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires. Probablement sous l'influence de Franz Masereel, il commence alors à graver sur bois sur le thème de la guerre d'Espagne. Insatisfait, il brûle toute son œuvre.
Baignant dans le milieu de la tapisserie dès son plus jeune âge avec son père, artiste tapissier à la Manufacture des Gobelins, André Auclair réalise des cartons pour les ateliers d'Aubusson et la Manufacture des Gobelins de 1930 à 1935.
En 1939, provocateur et révolté contre la guerre, il grave 10 dessins intitulés ‘Le Dit de la Grièche d’Yver de Rutebeuf’, poète du Moyen-Age.
Avec cet ouvrage, Audré Auclair dénonce ainsi la montée du fascisme, la bourgeoisie et la religion avec des scènes blasphématoires.
Par la suite, il revient à la tapisserie et s’exprime avec d’autres supports comme les vitraux, la sculpture et la céramique.
En 1953, André Auclair découvre l'Ardèche et décide de s'installer à Saint Thomé, et crée un atelier de poterie.
Concernant la céramique, il connait le couple Françoise et Fernand Lacaf, qui lui rend régulièrement visite en Ardèche. C’est tout naturellement que Fernand a initié André à la céramique de 1953 à 1955.
Les pièces d’André Auclair sont inspirées tantôt pour le décor par l’art primitif grec tantôt par l’art populaire épuré de graphisme



Le succès a été au rendez-vous avec des commandes pour des monuments publics ou des particuliers.
Citons par exemple, les fresques murales de la mairie de Le Pouzin en 1957, de l’église de Saint-Jean l’Evangéliste de Cachan et l’église de Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge, ou encore les vitraux de Notre Dame de l’Annonciation de Bourg-en-Bresse.
Il recommencera la peinture à l’âge de 70 ans.
Texte © Christine Lavenu (publié le 31/08/2021, maj le 30/11/2023)
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